Mademoiselle Mélancolie, tu es revenue me voir ce soir
Tu es là devant moi, silhouette nébuleuse, drapée en voiles de larmes
Tu m’aspires et me happes vers tes courbes funestes
Guidant mes mains, mes pensées vers tes abysses ténébreux
Tu me murmures dans des souffles glacés
Des présages d’infini à tes côtés
Mademoiselle Mélancolie, tu es revenue me voir ce soir
Tu es là près de moi, amante brumeuse
Pâle dans tes dentelles de désolation
Tu me prends lentement contre toi
Tu m’enveloppes de tes bras, linceuls décharnés
Tu m’embrasses, chuchotant un chant de spleen, refrain du passé
Mademoiselle Mélancolie, tu ne partiras plus ce soir
Je te bercerai pour calmer ta peine
T’offrant la tiédeur de mon corps
Je te couvrirai de lumière, d’étoffes de baisers
Et guettant le jour, je te parlerai de cette compagne du soir
Qui à force d’être aimée, de sa solitude et de ses chaines de chagrin s’est à
Jamais libérée.
Tu es là devant moi, silhouette nébuleuse, drapée en voiles de larmes
Tu m’aspires et me happes vers tes courbes funestes
Guidant mes mains, mes pensées vers tes abysses ténébreux
Tu me murmures dans des souffles glacés
Des présages d’infini à tes côtés
Mademoiselle Mélancolie, tu es revenue me voir ce soir
Tu es là près de moi, amante brumeuse
Pâle dans tes dentelles de désolation
Tu me prends lentement contre toi
Tu m’enveloppes de tes bras, linceuls décharnés
Tu m’embrasses, chuchotant un chant de spleen, refrain du passé
Mademoiselle Mélancolie, tu ne partiras plus ce soir
Je te bercerai pour calmer ta peine
T’offrant la tiédeur de mon corps
Je te couvrirai de lumière, d’étoffes de baisers
Et guettant le jour, je te parlerai de cette compagne du soir
Qui à force d’être aimée, de sa solitude et de ses chaines de chagrin s’est à
Jamais libérée.
Dernière édition: